Château d'Yville
Château d'Yville
Château d'Yville | |||
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Période ou style | |||
Type | Château | ||
Architecte | Jean-Jacques Martinet | ||
Début construction | xviiie siècle | ||
Propriétaire initial | François Le Menu de La Noë | ||
Destination actuelle | Habitation privée | ||
Protection | Inscrit MH (1931) | ||
Site Internet | www.yville.org | ||
Latitude Longitude |
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Pays | France | ||
Région historique | Normandie | ||
Région | Haute-Normandie | ||
Département | Seine-Maritime | ||
Commune française | Yville-sur-Seine | ||
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime |
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Le château d'Yville est situé à Yville-sur-Seine (Seine-Maritime), en bordure de la Seine.
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Le château [modifier]
Véritable petit bijou architectural telle la Normandie en recèle d'innombrable, le château d'Yville s'élève sur la commune de Yville-sur-Seine. Il s'agit d'une belle demeure bâtie en 1708 sur des plans « attribués » à Jules Hardouin-Mansart. C'est l'architecte Jean-Jacques Martinet qui reprend les travaux entre 1723 et 1735. Il choisira pour cela une belle pierre de taille en calcaire issue de la région, avec brique et pierre en remplissage bois et pan de bois.
N’oublions pas qu’une des filles de Martinet épousera en 1765 un membre de la famille Goujon de Gasville, seigneurs d’Yville-sur-Seine… ! On comprend alors qu'il y mit tout son savoir pour briller auprès d'un de ses parents par alliance.
C’est au xiiie siècle que la tradition fait remonter la fondation d'une chapelle à Pouillé, fief de Guillaume d'Yville. En 1407, Jacques de Trie rend aveu au roi pour le manoir seigneurial d'Yville avec un colombier, des granges, étables et jardins. Ce manoir sera détruit en 1708. De 1720 à 1723, le château d'Yville appartient au financier Law. En 1708, François Le Menu de La Noë entreprend la reconstruction de la demeure mais la laisse inachevée. L'adjudication est continuée au profit de Prosper Goujon, marquis de Gasville en 1723. L'expertise menée par Gilles Hue, architecte à Pont-Audemer, signale que le château commencé mesurait 66 pieds de long sur la face du jardin. Tout a été laissé à l'abandon et il faut réparer deux petits perrons de sortie de la cour du château pour aller au jardin d'honneur, réparer les communs, les basses-cours. Les jardins sont en très mauvais état : 300 arbres et 6 carrés sont signalés près du colombier. Les avenues de la cour d'honneur ont disparu. Cette même année 1723, a lieu la visite de la chapelle du château solidement bâtie, éloignée de la demeure de 150 pieds et ayant 40 pieds de longs sur 20 de large, 4 grandes fenêtres, deux du côté des bois de Mauny et deux du côté de la Seine, lambrissée en sapin, plafond ou voûte de plâtre1 : « Elle est sise dans la cour d'honneur ». La reconstruction est confiée à Martinet selon le devis rédigé par Flambart, intendant d’Yville, tandis qu’on s'occupe de replanter le jardin. L'ensemble est presque terminé en 1735 (on en est encore à la couverture d’ardoise et aux carreaux des fenêtres). Prosper Goujon de Gasville s'y installe en 1742. La rampe de fer pour le grand escalier est commandée en 1766 à Louis Gérome Hegaux, maître serrurier à Caudebec.
Au xxe siècle, la propriété appartient à la famille Maurès de Malartic.
En 1943, il sert de Poste de commandement à la 21e Panzerdivision, puis à la 9e Panzerdivision.
Le château fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 7 octobre 19312.
Notes et références [modifier]
Bibliographie [modifier]
- Henry Soulange-Bodin, Les Châteaux de Normandie, Vanoest, 1949, 154 p.
- Claude Frégnac, Merveilles des châteaux de Normandie, Hachette, 1966, 336 p.
Voir aussi [modifier]
Articles connexes [modifier]
Liens externes [modifier]
- (fr)(en) Site officiel
- Diaporama sur le site de Paris-Normandie