Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

donjon

  • Château de Châteauneuf

    Château de Châteauneuf

    Château et église de Châteauneuf
    Château et église de Châteauneuf

    Présentation
    Période ou style
    Type Forteresse
    Début construction 1132
    Propriétaire actuel Région Bourgogne
    Destination actuelle Musée
    Classement Classé MH en 18941
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    47° 13′ 03″ Nord
    4° 38′ 24″ Est
    Pays France France
    Région Bourgogne
    Département Côte-d'Or
    Commune Châteauneuf

    Géolocalisation sur la carte : France

    (Voir situation sur carte : France)
    Château de Châteauneuf
    (Voir situation sur carte : Bourgogne)

    La forteresse de Châteauneuf-en-Auxois, en Côte-d’Or, d’architecture militaire bourguignonne du xve siècle, garde l’extrémité sud de l'Auxois. Ce vaste vaisseau de pierre de 75 m de long sur 35 m de large, bâti sur un éperon rocheux situé à 475 mètres d’altitude, domine la vallée du canal de Bourgogne et est situé à 43 km de Dijon, à proximité de Pouilly-en-Auxois et de l’Autoroute A6.

    Sommaire

    []

    Histoire [modifier]

    Château de Châteauneuf, vue du tombeau de Pot

    Le château fut construit en 1132 par Jean de Chaudenay pour son fils cadet Jehan qui en pris possession en 1175 et devient ‘Jean I de Châteauneuf’. Face aux menaces de la Guerre de Cent Ans, les seigneurs de Châteauneuf bâtissent ensuite la puissante enceinte autour du donjon du xiie siècle. Le règne de la famille s’achève après 9 générations avec une fin tragique en 1456lorsque Catherine de Châteauneuf, dernière héritière, est brulée vive pour l’empoisonnement de son second mari, Jacques d’Haussonville.

    En 1457Philippe le Bon, duc de Bourgogne, attribue alors la forteresse à son conseiller Philippe Pot, également chevalier de l’Ordre de la Toison d'or et chevalier de Saint-Michel. Celui-ci modifie alors l’aménagement du château pour en faire une demeure plus confortable et qui correspond plus avec les fastes qui avaient cours à la cour des ducs de Bourgogne. Ainsi, une chapelle et les logis datant de cette époque ont été réalisés dans la cour du château, dans le style architectural gothique flamboyant. On peut retrouver à de multiples endroits la devise de Philippe Pot « Tant L Valt ».

    À la mort de Philippe Pot en 1493, ce dernier n’ayant pas de descendance, le château revient à son frère Guy Pot, puis par l’intermédiaire de différentes alliances, à Marie Liesse de Luxembourg. À son entrée au couvent, le château passe à Charles deVienne, comte de Commarin, pour rester dans les mains de cette famille pendant 150 ans. En 1767, Louis Henri de Vienne se sépare de l’édifice, le vendant à un riche banquier.

    Lors de la révolution française, tous les symboles royaux et armoiries sont dégradés ou bien détruits. Le château est alors vendu aux enchères et passera ensuite de mains en mains jusqu’en 1936 quand le comte Georges de Vogüé donne la forteresse à l’État et que Châteauneuf et son village sont déclarés site protégé.

    Depuis le 1er janvier 2008, la forteresse est propriété du conseil régional de Bourgogne à l’initiative de son président François Patriat. Ce changement de propriétaire est une conséquence de la loi de décentralisation d’août 2004, qui prévoyait le transfert aux collectivités territoriales de plusieurs dizaines de monuments et de sites classés appartenant jusqu’alors à l’État. La Région a maintenant la volonté de poursuivre sa restauration et d’en faire la pièce maîtresse d’un projet patrimonial et culturel axé sur la Bourgogne ducale.

    Architecture [modifier]

    Château de Châteauneuf, vue de la cour intérieure

    Notes et références [modifier]

    Liens externes [modifier]

     

  • Château de Trémazan

    Château de Trémazan

    PhotoChateauTremazan.jpg

    Le château de Trémazan (écrit Tremazan en breton) se trouve sur la commune de Landunvez, face a Portsall. Il est situé en contrebas de la route cotière, caché depuis la mer. Il est malheureusement en ruine.

    Sommaire

    []

    Architecture [modifier]

    Ce bel édifice médiéval, dressé sur un affleurement rocheux, a un donjon carré qui en s'écroulant en partie, pendant l'hiver 1995, a mis l'intérieur à nu et révélé une tour habitable à quatre étages, abritant chacune une chambre.

    Histoire [modifier]

    Le nom du château de Trémazan est intimement lié à celui d'une famille : celle des du Chastel. Ce sont eux qui le construisirent et en firent leur principale demeure pendant plusieurs siècles. L'origine de ce lignage est encore environné de brumes, mais au fil de l'histoire, il gagna sa place au soleil. Tant et si bien que les du Chastel finirent par prendre rang dans la haute aristocratie bretonne et compter parmi les quatre familles les plus importantes du Léon qu'un ancien dicton caractérise en ces termes : antiquité de Penhoët, vaillance du Chastel, richesse de Kermavan et chevalerie de Kergounadeac'h. Mais la fin du xvie siècle leur sera fatale car, faute d'héritier mâle, la branche aînée finira par s'éteindre.

    SOS Château de Trémazan [modifier]

    Chateau tremazan 1.jpg

    Aujourd'hui, l'Association "SOS Château de Trémazan" s'attache à préserver le château et à accroitre la connaissance de son passé.

    Ainsi des prélèvements sur les poutres du château ont donnés lieu à une étude de dendrochronologie pour mieux dater l'édifice.

    En attendant que des fonds soient trouvés pour sa restauration, l'association SOS Château de Trémazan a financé la mise en place d'une protection temporaire contre les effondrements.

    Source [modifier]

    Voir aussi [modifier]

    Liens internes [modifier]

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Trémazan

    2.1 nouveautes/300x250_chateau hote

  • Château d'Artigny

    Château d'Artigny

    Le Château d'Artigny est un château construit entre 1919 et 1928 sur la commune de Montbazon en Indre-et-Loire.

    Sommaire

    []

    Les premiers châteaux successifs [modifier]

    Edifié durant la guerre de Cent Ans, le Château d'Artigny était intégré au système de défense établi le long de l'Indre autour du Donjon de Montbazon (Indre-et-Loire) dont il était un bastion avancé; il fut démoli en 1769 par son propriétaire, Joseph Testard de Bournais, trésorier du Roi, qu'il remplaça par une demeure qui fut épargnée par la Révolution puis remaniée au cours duxixe siècle.

    François Coty [modifier]

    C'est le 30 juillet 1912 que Joseph Spoturno, dit François Coty (Ajaccio, 3 mai 1874 - Louveciennes, 24 ou 25 juillet 1934), célèbre et richissime parfumeurpatron de presse et homme politique surnommé « Le Mussolini français » - conseiller général de Bastia, et maire d'Ajaccio sa ville natale en 1931 - acheta le château.

    Séduit par le site lors d'un voyage en Touraine, mais jugeant l'édifice mal posé sur la falaise dominant l'Indre, il le fait démolir pour construire 12 mètres plus loin et sur des fondations différentes l'actuel château, long de 60 mètres large de 18 et haut de 27, copie conforme - moins deux fenêtres à chaque niveau - de celui de Champlâtreux, bâti par l'architecte Jean-Michel Chevotet de 1751 à 1757, ainsi qu'une chapelle copiée quoique « réduite au quart » de celle du château de Versailles, reliée par un passage souterrain à une crypte prévue pour sa famille.

    De 1919 à 1928, date de la fin partielle de ce chantier d'envergure, Coty, « voulant montrer que la France moderne était capable d'oeuvrer aussi bien que la France monarchique », y employa 150 personnes, architectesmaîtres-d'œuvresculpteursciseleursmosaïstespeintres, artisans et ouvriers. Le sculpteur officiel Denys Puech (1854-1942) Prix de Rome, réalisa une allégorie de style XVIIIème sur le tympan du fronton de l'avant-corps central sur la vallée de l'Indre.

    Cette demeure somptueusement décorée et meublée comprenait quatre appartements de maître, une centrale électrique, un système d'air conditionné, des ateliers de tailleur et de bottier, un salon de coiffure, une chambre froide réservée aux fourrures de Madame, une "roberie" ou dressing équipée de 78 placards...

    De 1929 à 1934, date de sa mort dans sa résidence de Louveciennes acquise en 1923, il vécut en famille à Artigny six mois par an, servi par 40 domestiques et plusieurs gardes-du-corps dans ce domaine de 1.300 hectares d'un seul tenant comprenant 7 kilomètres de rivière, des jardins à la française, des serres à orchidées, plusieurs fermes, trois moulins, un pavillon de chasse, un presbytère et des bâtiments d'école désaffectés.

    Le bureau de « Monsieur de Montbazon », au premier étage, trônait dans une pièce circulaire surmontée d'une coupole au plafond peint d'une fresque en trompe-l'oeil par Charles Hoffbauer(1875-1957), Grand Prix de Rome 1924, représentant un bal costumé au château avec famille et amis parmi lesquels on reconnait son gendre Paul Dubonnet en Pierrot un verre à la main, les actrices Marie MarquetEdwige FeuillèreCécile Sorel, les danseurs et maîtres de ballet Serge Lifar et Serge Diaghilev, le peintre Foujita, le Maharadja de Khapurtala, l'Aga Khan.

    Après Coty [modifier]

    Les 30 novembre et 1er décembre 1936, les collections d'art du parfumeur, dont la fortune avait été fortement entamée par le krach boursier de 1929, le procès en divorce intenté par sa femme et les frais de son journal politique L'Ami du Peuple, « réunies au château du Puy d'Artigny et au pavillon Du Barry à Louveciennes » sont vendues en 124 lots aux enchères à la Galerie Charpentier à Paris1.

    Le château fut placé sous séquestre sur ordre de ses nombreux créanciers. En 1940, à l'heure où la capitale française est repliée à Tours, le château, abri potentiel indiqué par un aide de camp montbazonnais de l'amiral Darlan, est successivement occupé par le Ministère de la Marine, reste vide quelque mois, puis en 1941, puis par les troupes allemandes jusqu'en 1942, - qui le font camoufler par une peinture d'un brun « terre de Sienne » - enfin jusqu'en 1946 par une annexe pour les grands blessés de l'Hôpital de Tours.

    En 1947 sa famille en reprend possession, et plusieurs propositions d'achat lui sont présentées; les projets d'en faire le siège du Conseil Général d'Indre-et-Loire ou une colonie de vacances demeurent sans suite, et les héritiers commencent à démembrer l'immense domaine.

    Enfin en 1959 sa fille Christiane vend pour 29 millions de francs à René Traversac, ancien petit Chanteur à la Croix de Bois, devenu photographe de mariages, puis ingénieur des Arts et Métiers et enfin hôtelier, parisien amoureux des vieilles pierres - déjà propriétaire d'un prieuré Renaissance à Chênehutte-les-Tuffeaux (Saumurois), dont il fit son premier « château-hôtel » - le château vide, la chapelle, le pavillon de chasse, les communs et un moulin, sur 29 hectares, dernier morceau du domaine montbazonnais des Coty.

    Après 2 ans et 2 millions de travaux, au cours desquels la bibliothèque est transformée en « salon-bar » offrant une collection unique de cognacs, armagnacs, portos et whiskies, il ouvre fin 1961 « Le Relais d'Artigny », qui devint la première entreprise hôtelière de la région Centre; R.T. est co-fondateur de la chaîne Relais et Châteaux. La cave détiendrait, parmi 45 000 bouteilles de vignobles francais, la plus belle collection mondiale de vins de Touraine.

    Depuis lors, Artigny a accueilli nombre de personnalités telles que la Reine-mère d'Angleterre et en 1963 Hailé Sélassié Ier, dernier Négus d'Éthiopie.

    Les 24 et 25 novembre 1973, sous couvert de fermeture annuelle de l'établissement, la « Conférence monétaire internationale » y réunit les ministres des Finances des Cinq plus grandes puissances mondiales (dont Valéry Giscard d'Estaing).

    En avril 1976 s'y déroula une rencontre discrète entre le Président de la République et son futur successeur, François Mitterrand.

    Artigny est toujours propriété du groupe hôtelier familial « Grandes Étapes Françaises », dont Pierre Traversac est le Président. Ce château-hôtel compte 65 chambres, 2 salles de restaurant, un spa.

    Notes et références [modifier]

    1. « Fastueux hôtels de Touraine, le château d'Artigny, à Montbazon », Le Magazine de La Touraine, n° 24 - octobre 1987, pp. 7 à 24, illustrées, et catalogue de la vente.

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d'Artigny

    coffret wonderbox 300x250

  • Château de Couzan

    Château de Couzan

    {{{légende}}}
    Vue générale de l'édifice

    Présentation
    Période ou style Château fort
    Type Château
    Date de construction xiiie siècle
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France France
    Commune {{{commune}}}
    MonumentMonuments par pays

    Description [modifier]

    La forteresse de Couzan est bâtie sur un éperon rocheux à l'ouest de Sail-sous-Couzan (Loire) dans les Monts du Forez (42) sur les bords du Lignon. Le château est composé de trois enceintes autour d'un donjon du xiiie siècle. La châtellenie de Couzan était la plus importante du Forez.

    Historique [modifier]

    Façade est du château
    • xie siècle : La famille de Semur (Damas) fait construire le premier poste de défense.
    • xve siècle : La famille de Lévis reprend la forteresse, à la suite du mariage en 1425 d'Eustache de Levis avec Alix de Couzan-Levieux, fille de Hugues VI Levieux, baron de Damas-Couzan, dit "Hugues VI de Damas".
    • xviie siècle : Le château est acquis par la famille de Luzy en 1622. Cette dernière reprend le nom de marquis de Couzan et premier baron du Forez. Cette branche des Luzy s'éteint à la fin du xviiie siècle. Le château sera repris par Marthe de Luzy-Couzan, fille de Balthazar de Luzy-Couzan, qui épousera Antoine François de Thy de Milly. Le château restera dans la famille des Comtes de Thy de Milly jusqu'en 1932.
    • 1932 : Acquisition par la DIANA qui entreprend de gros travaux de restauration, le château étant resté inhabité depuis la révolution.

    Lien externe [modifier]

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Couzan

  • Château de Blandy-les-Tours

    Château de Blandy-les-Tours

    Porte d'entrée du château de Blandy

    Le château de Blandy-les-Tours est un château fort médiéval situé sur la commune de Blandy-les-Tours dans le département de la Seine-et-Marne, non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Le château est situé au cœur du village de Blandy. Depuis son acquisition par le Conseil général de Seine-et-Marne, il a fait l'objet de plusieurs campagnes de restaurations.

    Sommaire

    []

    Histoire [modifier]

    Historique du château [modifier]

    Tour nord du château

    L'histoire du château débute dans les textes en 1216. Il appartient au vicomte de MelunAdam II de Chailly et se réduit à un manoirseigneurial à enceinte irrégulière.

    Au xive siècle, le château est fortement modifié avec de nouvelles fortifications et structures de défense : un fossé est creusé et une nouvelle tour-porte, avec pont-levis à flèches, est percée dans le mur d'enceinte. Les rois Charles V ( de 1364 à 1380) etCharles VI (de 1380 à 1422) financent aux propriétaires successifs du château, les comtes de Tancarville Jean II et son petit-filsGuillaume IV, les aménagements du château fort. Un donjon haut, défendu par deux ponts-levis, est édifié. L'enceinte est modifiée par l'ajout de nouvelles tours et de courtines neuves. Toutes ces modifications ont lieu durant la Guerre de Cent Ans.

    Cependant, le château de Blandy-les-Tours fut agrandi au xvie siècle par François II d'Orléans. Le château devient dès lors une demeure de plaisance. Marie de Clèves s'y marie en 1572 en présence du futur Henri IV. Mais le château change souvent de propriétaire et se détériore progressivement devenant "la ferme des tours". En 1707, le maréchal de Villars, propriétaire du château de Vaux-le-Vicomte, achète la terre et le château de Blandy. Les communs de Vaux-le-Vicomte ayant essuyé un incendie, le maréchal décide d'utiliser la château de Blandy pour la reconstruction des communs. Non seulement il fait étêter toutes les tours médiévales et réemploie les charpentes à Vaux, mais encore il fait abattre les courtines pour combler les fossés. Le château est transformé en ferme ce qui accélère sa ruine. Les toîtures des corps de logis s'écroulent, les parapets sont détruits, la grande tour-porte éventrée pour aggrandir l'accès.

    En 1764, le château est revendu à Choiseul, ministre de Louis XV.

    Vient la Révolution française. Le château n'est pas inquiété car il ne présente plus aucun signe de féodalité.

    En 1883, la commune de Blandy le rachète grâce à un don généreux de son maire Pierre-Charles Tuot. Cette enceinte ruinée et vide de tout bâtiment est alors classée monument historique en 1889.

    À partir des années 1970, des associations de bénévoles engagent les premiers travaux de sauvegarde du château.

    Acquis par le Conseil général de Seine-et-Marne en 1992, le château a fait l'objet depuis cette date d'un projet complet de restauration conçu et mis en oeuvre par Jacques MoulinArchitecte en chef des monuments historiques, qui a réellement permis de rendre vie au monument en lui trouvant une affectation et en l'ouvrant au public.

    En septembre 2007, pendant les journées du patrimoine, le château a été rouvert au public après deux ans de travaux.

    Blandy aux origines du protestantisme [modifier]

    Le château de Blandy-les-Tours constitue, aujourd'hui, un lieu de mémoire du protestantisme en France1. Au XVIe siècle, le château, au propre par ses fortifications comme au figuré, est un bastion de l'esprit réformé. Pour mieux dire, il forme une enclave au cœur du pays briard. Comment expliquer cette singularité ? Elle doit son existence à la rencontre de deux phénomènes distincts : l'émergence, dans le diocèse de Meaux, des tous premiers courants réformés français de l'Histoire et le maintien d'intérêts patrimoniaux des seigneurs de Blandy. Il ne s'agit en aucune manière de conversion calculée ni encore d'une quelconque proximité géographique de la vicomté de Melun avec Meaux.

    L'évêque de Meaux, Guillaume Briçonnet, mène une vie qui détonne avec celle des hommes d'église de son temps : il abandonne la vie de cour et décide de vivre dans son diocèse. En1521, le cénacle de Meaux est fondé à sa demande par l'entremise de son vicaire et ami Jacques Lefèvre d'Étaples. Cette école de Meaux se donne pour but de réformer la vie d'église par le rétablissement de la discipline ecclésiastique, l'astreinte à résidence des curés dans leur paroisse ainsi que leur formation théologique. L'instruction théologique des prêtres est en effet essentielle à la mission pastorale qu'ils doivent mener auprès des fidèles. En cela, cette œuvre préfigure les réformes du concile de Trente. À côté de ces réformes institutionnelles, de nombreux érudits humanistes, tels que l'hébraïsant François Vatable ou encore Guillaume Farel, viennent renouveler l'appareil théologique et critique des textes sacrés. On s'attaque à la traduction des textes de la Bible en langue vernaculaire afin de les rendre accessibles au plus grand nombre ; on révise les traductions anciennes des textes et on propose de nouveaux commentaires pour ces nouvelles versions. Le "cénacle" exerce par ailleurs une grande influence sur les humanistes (Clément MarotFrançois Rabelais) et monseigneur Briçonnet devient, cette même année, le directeur spirituel de Marguerite de Navarre (la sœur aînée de François Ier) en qui il trouve un puissante protectrice.

    Les franciscains alliés aux Docteurs de la Sorbonne s'opposent à ce mouvement de réformes. L'Université de Paris, attachée aux Traditions pédagogiques et réflexives médiévales, considère que les réformes engagées sont ambiguës et ouvrent la voie à des interprétations non conformes au magistère de l'Eglise catholique (autorité en matière de morale et de foi de l'ensemble des évêques, du pape en particulier, sur les fidèles catholiques). Ce faisant, en 1525, elle parvient à mettre fin aux activités du cénacle de Meaux et provoque la dispersion de ses membres si ce n'est leur disparition. Ainsi en est-il de Jacques Lefèvre d'Étaples qui s'exile à Strasbourg, de Guillaume Farel qui s'installe à Genève ou encore de Clément Marot qui est conduit dans les prisons du Châtelet de Paris. Cette première entreprise de restauration et de réhabilitation des ouvrages de l'esprit et de la Religion trouvera, de manière détournée, sa réalisation dans la création du Collège des lecteurs royaux (notre actuel Collège de France) fondé en 1530.

    À côté de ces destinées malheureuses, dans la vicomté de Melun, les seigneurs de Blandy, quant à eux, règlent le devenir de leur famille par des alliances. Membre de la famille royale et petit-fils de Dunois, le compagnon d'armes de Jeanne d'ArcLouis Ier d'Orléans-Longueville se marie avec Jeanne de Hochberg, marquise de Rothelin en Brisgau dans le sud de Bade. La famille de la marquise de Hochberg conclut cette alliance pour des raisons patrimoniales car elle possède quelques terres dans le duché de Bourgogne ainsi que le comté de Neuchâtel en Suisse. Les Hochberg ont toujours entretenu des alliances avec ce vaste duché afin d'y maintenir leurs fragiles possessions, d'abord avec Charles le Téméraire, dernier duc de Bourgogne, puis avec Louis XI lorsque celui-ci incorpore le duché à la Couronne de France. Le mariage de Jeanne de Hochberg avec un Orléans-Longueville participe de cette politique matrimoniale. Il s'agit, en effet, de s'allier la Maison royale de France, nouvelle propriétaire du duché, en contractant un mariage avec un prince du sang issu de cette Maison. De ce mariage naissent trois garçons dont les deux premiers meurent jeunes. Le dernier de la fratrie, François d'Orléans-Longueville, se marie en 1536 à Jacqueline de Rohan. À la mort de ce dernier, la confédération helvétique tente de soustraire la principauté de Neuchâtel de l'héritage familial. Curatrice de son fils Léonor, Jacqueline de Rohan se rend en Suisse pour faire valoir ses droits. C'est là-bas, vers la fin des années 1550, au contact des réformateurs Guillaume Farel et de son disciple Jean Calvin, qu'elle embrasse la religion réformée. Jacqueline de Rohan fait alors du château de Blandy un refuge protestant sans toutefois que les habitants du village soient obligés de changer de religion. Durant la première guerre civile, consécutive à la provocation du massacre de WassyColigny rallie à Meaux la première "prise d'armes" du prince Louis Ier de Condé qui prendra Orléans par surprise. Beaucoup de Huguenots trouvent alors refuge, malgré les dangers, au château de Blandy. Une lettre de Calvin, datée de 1563, lui rend honneur :

    « Vous n'avez jamais eu honte ni crainte de vous avouer du troupeau de Jésus-Christ, même que votre maison a été un hôpital pour recevoir les pauvres brebis dispersées. L'humanité que vous avez exercée envers ceux qui étaient affligés pour le nom de Dieu lui a été un sacrifice agréable. »

    Lors du mariage de la princesse Marie de Clèves (personnage distinct de La Princesse de Clèves) avec Henri Ier de Bourbon, deuxième prince de Condé, en août 1572, Blandy réunit la fine fleur de l'aristocratie huguenote parmi laquelle se trouvent le jeune prince Henri de Navarre, futur Henri IV, ou encore l'amiral de Coligny. C'est cette même cour qui, quelques semaines plus tard, est conviée à Paris au mariage d'Henri de Navarre avec Marguerite de Valois, cette cour encore qui périt presque entièrement pendant le massacre de la Saint-Barthélemy. La fille deJacqueline de RohanFrançoise d'Orléans, fait, elle aussi, un mariage protestant en épousant Louis Ier de Bourbon, prince de Condé et duc d'Enghien, le chef du parti calviniste, mais abjure la foi réformée après la nuit du 24 au 25 août 1572. Ainsi le protestantisme dans la Brie s'éteint-il avec Jacqueline de Rohan.

    Fantômes et Légendes [modifier]

    D'après certaines légendes locales, le château de Blandy-les-Tours serait hanté par des fantômes. Selon la légende, les spectres apparaissent le plus souvent le jour de la Toussaint à minuit. Il se mettent alors à tournoyer autour des remparts du château pendant que, semblant provenir des souterrains, des hurlements ainsi que de sinistres bruits de chaînes s'élèvent. Un autre fantôme, celui d'un seigneur du XIe siècle qui fut un grand meurtrier de son vivant. Maudit éternellement, traverse désormais toutes les pièces du château vêtu d'un suaire sanglant et brandissant un poignard. Son apparition est ponctuée de cris.

    Architecture du château [modifier]

    Donjon du château de Blandy

    Le château est construit avec une enceinte de forme hexagonale flanquée de tours rondes où le puissant donjon dresse ses 35 mètres de hauteur, (xive siècle). Le château de Blandy est l'exemple type d'une forteresse du xiiie siècle transformée en résidence seigneuriale comme d'autres de la fin du xive siècle. Ce mouvement de transformation impulsé par Charles V au Louvre, se retrouve notamment au château de Saumur, de Mehun-sur-Yèvre, de Coucy ou de Largoët-en-Elven.

    enceinte se compose de 6 tours :

    • la tour carrée, (ancienne tour porte),
    • la tour nord,
    • la tour de justice,
    • la tour des archives
    • le donjon,
    • la tour des gardes,

    Les bases des 3 dernières tours furent élevées après 1370 en grès de Fontainebleau, alors que les étages supérieurs sont le fruit des travaux réalisés vers 1390 par Guillaume IV en moellons de pierre meulière, plus économique. Enfin, le donjon possédait trois issues, ce qui est rare dans l'art médiéval. La herse du donjon, toujours en place, a été datée de 1381.

    Bibliographie [modifier]

    • Châteaux et enceintes de la France Médiévale, Paris, Picard, 1990.
    • Marc Viré, Le château fort de Blandy-les-Tours, images de son histoire, Comité des archives et du patrimoine, de Seine-et-Marne, 1997, 64 p.
      Ouvrage très pédagogique mais déjà obsolète
    • Christophe Carmona, "Les aventures d'Aline, tome 5 : Les Tours de Blandy"; Bande dessinée, ID l'Edition, 2007
    • Isabelle Rambaud (dir.), Le château de Blandy-les-Tours, éd. Gaud, déc. 2007

    Notes et références [modifier]

    1. Église réformée de France, Protestants en région parisiennes : Lieux de Mémoire, Blandy-les-Tours [archive]

    Liens externes [modifier]

    Commons-logo.svg

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres surChâteau de Blandy-les-Tours.

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Blandy-les-Tours

     

     

  • Donjon de Houdan

    Donjon de Houdan

    Les facades ouest (ensoleillée) et sud du donjon
    Les facades ouest (ensoleillée) et sud du donjon

    Présentation
    Période ou style
    Type donjon
    Date de construction 1120-1137
    Dimensions 25 m
    Classement Monument historique
    Géographie
    Latitude
    Longitude
    Non renseigné
    (Chercher ce lieu)
    Pays France
    Commune {{{commune}}}
    MonumentMonuments par pays

    Le donjon de Houdan est une tour fortifiée médiévale situé à Houdan dans les Yvelines.

    Construit au début du xiie siècle par Amaury III de Montfort, c'est un des derniers vestiges des anciennes fortifications de la ville. C'est une tour massive, isolée à l'ouest du bourg. Elle est utilisée actuellement comme réservoir d'eau. Ce n'est pas à proprement parler undonjon car elle ne fait pas partie d'un château fort.

    Sommaire

    [masquer]

    Description [modifier]

    Le donjon de Houdan est constitué d'une tour apparemment cylindrique de 16 m de diamètre et de 25 m de hauteur, flanquée de quatre tourelles de même hauteur et de 4,80 m de diamètre. Les murs ont une épaisseur moyenne de trois mètres.

    La tour comprend trois niveaux : un rez-de-chaussée et deux étages. Les planchers intérieurs et la toiture ont disparu.

    La porte d'accès se situait à 6 m du niveau du sol et donnait accès à un entresol.

    Histoire [modifier]

    • 1840 : classement comme monument historique
    • 1880 : installation d'une réservoir de 200 000 litres dans le donjon, qui est ainsi transformé en château d'eau.
    • 1903 : acquisition du donjon par la ville de Houdan (legs du dernier propriétaire privé, le docteur Aulet).

    Cette tour ne fut jamais prise au cours de l'histoire.

    Voir aussi [modifier]

    Commons-logo.svg

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur le donjon de Houdan.

    Liens externes [modifier]

     

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Donjon_de_Houdan